Interview de Christophe Ferrari - 4° Partie

Publié le par pont de claix pluriel

Dans votre programme, vous insistez également sur votre volonté de faire de Pont de Claix une ville active. Mais peut-on décréter le dynamisme?

C.F.: Certainement pas! Ce ne sont pas les élus qui créent directement le dynamisme ou l’animation de leur commune. Mais leur rôle est bien de mettre en œuvre les conditions les permettant. Avec un tissu associatif aussi riche, avec plus de 200 associations, notre ville ne manque pas d’atouts. A la municipalité de mieux coordonner les aides financières et techniques en créant une Maison des associations. Au niveau économique, en partenariat avec la Métro, la ville doit être porteur de projets et attirer sur son territoire les emplois de demain. Pont de Claix a les capacités pour accueillir de nouvelles entreprises issues de la recherche universitaire, pourquoi ne le fait-on pas? Nous souhaitons aussi aider les pontois qui désirent créer leur société en les accueillant au sein d’une pépinière d’entreprise.
 
Et au niveau de la plateforme chimique ?

C.F.: Fils d’un ouvrier de la plateforme chimique, je la connais particulièrement bien. Elle doit à mon sens mieux s’intégrer dans les pôles de compétitivité mis en place à l’échelle européenne. L’industrie chimique, à Pont de Claix comme ailleurs, devra évoluer et être plus que toute autre soucieuse de la protection de l’environnement. C’est l’une des conditions qui permettront de conserver les emplois dans ce secteur. Mais là aussi, la ville doit jouer pleinement son rôle.
 
Mais aujourd’hui les décisions ne se passe-t-elle pas à un autre niveau?

C.F.: Qu’on le veuille ou non, une partie de l’avenir de Pont de Claix se joue à la Métro. Il est temps que les représentants de notre commune soient plus présents au sein des instances intercommunales. A la fois pour défendre les projets de notre ville, mais aussi pour qu’elle puisse prendre toute sa place dans le développement de notre agglomération. Mais au niveau de la commune aussi il faut changer de fonctionnement.
 
C’est à dire?

C.F.: On ne gère pas une ville comme Pont de Claix comme on le faisait il y a vingt ans. Le temps où les élus décidaient seuls est révolu. L’écoute, le dialogue, la concertation avec les habitants ne sont pas que des mots que l’on lance pendant les périodes électorales.
     C’est l’intérêt général qui doit primer, sans démocratie paillettes. L’équipe « Pont de Claix, une ville à vivre » souhaite que les habitants soient acteurs de la ville, via des comités d’usagers, qui donneront le point de vue des habitants au plus proche de leurs besoins réels. C’est une autre façon de gérer la ville. C’est une question de respect des habitants. Et c’est à cette condition que nous serons en mesure de demander le respect des habitants envers la collectivité et le bien public.
 
En conclusion?

C.F.: Une gestion transparente, une méthode de travail soucieuse de rassembler, une écoute des habitants, une municipalité qui assume pleinement son rôle et ses missions, il est possible de faire de Pont de Claix une ville qui soit solidaire, une ville ou chacun trouve sa place, une ville active, une ville à vivre.
 
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